PÉDAGOGIE

De plus en plus de journalistes sont amenés à utiliser, visionner et éditer des images disponibles sur les réseaux sociaux, parfois sans filtre et sans préavis alors même que ces contenus peuvent être extrêmement dérangeants quand ils ne sont pas insoutenables. Ceci est particulièrement le cas des services d’édition, de documentation et de fact-checking. 

Le premier objectif de la journée, après un tour de table approfondi, consiste à identifier les risques liés aux images violentes, ce qu’on appelle le traumatisme vicariant (traumatisme à distance), et leurs effets sur la santé mentale, à court ou plus long terme.

A l’aide de vidéos et d’une sélection d’images soigneusement choisies, la formation permet de repérer, trier et traiter des images potentiellement perturbantes et de donner des explications sur les risques encourus (stress, réactions adaptées et/ou inadaptées).

Les formateurs proposent des clefs, conseils et outils pour se préparer à travailler sur des images potentiellement traumatisantes. Les stagiaires acquièrent également des techniques concrètes de contrôle mental et de distanciation par rapport à la violence des images.

La formation comprend des mises en situation qui aident les stagiaires à s’approprier des outils pour gérer leur stress avant, pendant et après le visionnage, puis à travailler sur la respiration contrôlée, la pré-activation mentale et la récupération (recharge d’énergie).

L’objectif général est d’apprendre à mettre à distance les images reçues.

L’accent est mis en fin de journée sur les techniques de retour d’expérience / débriefing, une pratique qui se met progressivement en place dans les rédactions à l’instar de ce qui se pratique déjà dans les armées et qui a prouvé son efficacité après des reportages et travaux journalistiques particulièrement éprouvants.

Cette formation a été conçue et est animée par un expert en préparation mentale et en gestion du stress ayant une expérience de vingt ans en préparation mentale des forces spéciales, et un journaliste encadrant spécialisé dans les questions de sécurité des journalistes, notamment sur le plan psychique, familier des comités RPS (risques psycho-sociaux) en entreprise et des dispositifs d’aide psychologique aux rédactions. Et elle est encadrée par une psychologue clinicienne spécialisée dans l’aide au retour de missions éprouvantes.

PROGRAMME

Une formation d’une journée (sept heures), en présentiel.

Une formation qualifiante.

Une formation en intra dans vos locaux (distanciel synchrone possible) ou en inter-entreprise à Paris, ouverte aux indépendants et pigistes.

Une formation déjà dispensée chez Arte, l’Agence France-Presse, France TV, le groupe Le Monde, l’Unicef.

Merci de nous contacter pour recevoir le programme détaillé.

Mis à jour janvier 2025

PRÉ-REQUIS : aucun

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES :

• Savoir identifier les risques liés aux images et convenus violents (traumatismes visibles et traumatismes latents) et leurs effets sur la santé mentale

• Acquérir des techniques de protection face à ces contenus, en maîtrisant notamment son environnement de travail

• Acquérir des techniques de contrôle mental et de distanciation par rapport à la violence contenue dans les images et vidéos visionnées.

DURÉE : 1 journée

MODALITÉS ET DÉLAIS D'ACCÈS :  vous pouvez vous inscrire au plus tard 10 jours avant la date de formation en nous contactant par mail : lpserot.formation@gmail.com. 

ACCESSIBILITÉ : si votre situation liée à un handicap demande des aménagements, merci de contacter notre référent handicap Emmanuel SEROT (lpserot.formation@gmail.com)

TARIFS : nous contacter

MÉTHODES MOBILISÉES : apports théoriques et pratiques, exercices pratiques de mise en situation.

MODALITÉS D'EVALUATION : évaluation des acquis et évaluation de satisfaction.